La profession de chauffeur VTC est une profession réglementée, autant pour des raisons de sécurité qu’afin d’éviter une concurrence déloyale envers les taxis. Un chauffeur VTC doit donc être obligatoirement titulaire d’une carte pro VTC, quel que soit son statut professionnel (auto-entrepreneur, dirigeant d’entreprise, salarié).
L’obtention de la carte VTC
Les professionnels ayant déjà exercé peuvent faire valoir l’expérience acquise dans le secteur, à condition de pouvoir justifier d’un an d’expérience réelle au cours de la dernière décennie – ce cas ne concerne en pratique que ceux qui exerçaient déjà une fonction équivalente à celle de chauffeur VTC et peuvent en apporter la preuve (par exemple par des bulletins de paye). Les néophytes sont en revanche soumis à un examen, destiné à valider leurs connaissances, notamment en matière de réglementation, de sécurité et d’anglais. Il est certes théoriquement possible de se présenter en candidat libre… mais les chances dans ce succès sont fort réduites, comme pour tout examen ! Le candidat doit en effet répondre aussi bien à des questions très spécifiques sur la réglementation du secteur ou la gestion d’une entreprise, qu’à d’autres attestant de son niveau linguistique (autant en français qu’en anglais). Le plus judicieux est donc de suivre une formation spécifique de préparation à l’examen de chauffeur VTC afin d’aborder l’examen dans les meilleures conditions.
La formation continue pour conserver sa carte pro VTC
La carte de chauffeur professionnel de VTC n’est pas acquise à vie : le législateur a prévu, afin d’éviter que dans quelques décennies des chauffeurs VTC n’aient plus qu’un vague souvenir des règles applicables, l’obligation de suivre une formation continue de quatorze heures (soit deux journées), tous les cinq ans. Une fois acquise la carte professionnelle de chauffeur VTC, il est donc obligatoire de suivre cette formation de maintien à niveau tous les cinq ans. Vous trouverez plus de détail à cet égard sur le site Pilot City.